Nous nous définissons comme des artisans automatisés. Du choix et de l’utilisation des ingrédients aux procédés de fabrication, lents car respectant les rythmes de la nature, nous nous considérons comme des artisans et non des industriels.
Nous essayons d’automatiser tout ce que l’homme peut faire mal mais nous gardons tout ce qui définit les caractéristiques intrinsèques du produit à un niveau artisanal. C’est un choix, une philosophie.
Par exemple, le levain est guéri en le regardant, en le goûtant, en percevant son arôme avec l’odorat et en sentant le degré de maturation avec le bout des doigts. Ce n’est que lorsqu’il est prêt que le cycle de production commence.
De même, ce qui nous intéresse, c’est le type de farine à ajouter à la première pâte ; pas “comment” la farine se retrouve dans le mélangeur, une opération de précision qui n’apporte cependant aucune valeur ajoutée au produit.
C’est l’homme, en évaluant la consistance de la pâte et l’humidité de l’air, qui décide les temps des deux levées. Après là première lévitation dans lequel le levain est enrichi d’eau et de farine après de nombreuses heures, dans lequel la pâte repose en respectant les temps de la nature, il y a la deuxième lévitation après l’ajoute des ingrédients caractéristiques.
L’homme décide, puis les ordinateurs, les robots et les convoyeurs sont utilisés pour garantir la précision à tous les moment dans un processus de production complexe qui prend trois jours.
Cette approche artisanale nous emmène vers des sommets incroyables. La meilleure industrie possible sera en mesure de standardiser un produit à d’excellents niveaux, mais seuls ces produits artisanaux atteignent l’exception.